La Campiña

Alcalá de Guadaíra

2.5★│Ⓛ Localité│Alcalá de Guadaíra

Cette ville de 76·000 habitants est surtout connue pour son ancien château arabe.

Arahal

3.5★│Ⓛ Localité│Arahal

Un ancien village arabe et ses églises.

La ville compte aujourd'hui 20·000 habitants. Sa partie la plus ancienne mêle les maisons blanches (évoquant le passé arabe de la ville) et les demeures plus cossues de style baroque ou néoclassique et surtout de nombreuses églises.

L'histoire de la ville compte un épisode tragique relatif à la Guerre Civile Espagnole. En 1936, toutes les églises de la ville furent pillées puis incendiées par les Républicains (communistes, anarchistes et anticléricaux), représentant la perte d'un patrimoine culturel important. A la même époque, les Républicains incendièrent la prison dans laquelle se trouvaient leur opposants politiques, les Franquistes (nationalistes, paysans et royalistes) et plus de 20 personnes trouvèrent la mort, brulées vives. Lors de la prise de la ville par les Franquistes, en représailles des exactions des Républicains, plus de 200 Républicains furent assassinés...

Aujourd'hui, les églises constitue l'intérêt majeur de la ville, et le mons que l'on puisse dire est que la ville n'en manque pas. Voici les lieux d'intérêt majeurs de la ville:
• Iglesia Santa Maria Magdalena (point de repère). Èglise du 17e siècle ayant conservé un bel ensemble liturgique.
• Capilla de la Vera Cruz (à 200 m au sud-ouest).
• Casa de la Cultura (à 200 m au sud-ouest). Cette demeure de style néoclassique du 18e siècle est l'ancienne demeure d'un marquis (Marqués de Monteflorido). Elle abrite aujourd'hui la maison de la culture.
• Casa del Aire (à 240 m au sud-ouest). Cette belle demeure baroque du 18e siècle abrite aujourd'hui l'école municipale de musique ainsi qu'un musée s'interessant à l'influence des femmes dans le flamenco.
• Iglesia de Nuestra Señora del Rosario (à 250 m au sud-ouest). Cette église fut édifiée au 16e siècle, tout comme le couvent dont elle fait partie. Avec son retable du 18e siècle, l'édifice témoigne de l'héritage dominicain, bien que les Mères dominicaines aient quitté le convent en 2014, cédant le lieu aux Frères Franciscains de la Croix Blanche.
• Iglesia de San Roque (à 500 m au nord-ouest). L'église d'un ancien couvent. Rétables du 18e siècle.

Astigi

2.5★│Ⓢ Spot│Astigi

Une ancienne cité antique romaine.

Le lieu comporte notamment une fontaine où saint Paul baptisa les habitants d’Astigi.

Castillo de Los Morales

2.5★│Ⓢ Spot│Château de Los Morales

Dans ce château, se tient chaque année un grand marché médiéval.

Castillo de La Monclova

2.5★│Ⓢ Spot│Château de La Monclova

Écija

3.5★│Ⓛ Localité│Écija

Cette ville de 40·000 habitants, la plus chaude d'Espagne, est surnommée la "poêle à frire d'Andalousie".

Des fouilles archéologiques ont révélée que la ville est très ancienne, datant au minimum de l'époque romaine. Ecija se trouve sur la route reliant Séville (à 80 km à l'ouest) à Cordoue (à 45 km à l'ouest) dans une région nommée La Campiña, se caractérisant par ses plaines céréalières et oléicoles.

La plupart des lieux d'intérêt de la ville date du 18e siècle, une époque faste qui vit la construction de nombreux édifices et de nombreuses demeures seigneuriales.
• Plaza de Espña (point de repère). Comme dans la plupart des villes espagnoles, c'est la principale place de la ville, bordée de commerces et d'édifices importants, ici deux églises. Les habitants de la ville surnomme cette place "le salon". Lors de fouilles, c'est sur cette place que furent retrouvés beaucoup de vestiges archéologiques de l'époque romaine. À cet endroit se trouvait notamment un temple romain et des termes romains (que vous pourrez voir). Au norde-est de la place, remarquez les maisons adossées à la façade de l'église (Iglesia de San Francisco).
• Ayuntamiento (à 90 m au nord-ouest). Cet hôtel de ville abrite une chambre noire (un système permettant d'observer les édifices alentours grâce à un grand miroir) ainsi qu'une surprenante salle capitulaire. Cette salle compte de ravissant azulejos du 19e siècle. Le sol est une mosaïque romaine du 2e siècle découverte lors des fouilles. Le plafond, quant à lui, provient d'un ancien couvent.
• Casa Palacio de Valdehermoso (à 220 m au nord-est). Ce palais pressente une belle façade de style plateresque. Le style plateresque est un style qui fait la transition entre le gothique et le Renaissance. Signifiant ˝à la façon des orfèvres˝, ce style qui s'applique à la pierre s'apparente au minutieux travail de ciselure normalement fait sur l'argent. Remarquez les colonnes, elles datent de l'époque romaine.
• Iglesia de San Juan (à 170 m au nord-est). Cette église présente une décoration intérieure mêlant la brique et les azulejos.
• Iglesia de Santa Cruz (à 300 m au nord-ouest). L'entrée de cette étrange église est occupé par les ruines des églises antérieures édifiées sur le site. À l'extérieur, attardez vous sur le clocher de style Renaissance décorée d'azulejos. À l'intérieur, remarquez l'un des autels pour le moins insolite puisque c'est un ancien sarcophage paléochrétien, c'est-à-dire des premiers Chrétiens.
• Iglesia de Santiago (à 380 m au sud). Église mêlant les styles baroque (extérieur) et gothique-mudéjar (intérieur). À l'intérieur, ne manquez pas le retable présentant la Passion du Christ, c'est à dire de sa condamnation jusqu'à sa mort sur la croix.
• Museo Histórico Municipal (à 200 m au sud-ouest). Ce musée historique occupe un ancien palais baroque du 18e siècle (Palacio de Benamejí). La visite du musée vaut le coup, ne serait-ce que pour admirer le palais: l'escalier, le patio, les écuries... Le musée s'intéresse quand à lui à l'histoire de la ville et présente notamment les vestiges romains des fouilles menées dans les années 2000.
• Palacio de Peñaflor (à 200 m à l'est). Ce palais, qui abrite aujourd'hui un centre culturel, se distingue par la richesse de sa façade qui borde toute la rue. Remarquez les fresques orant la façade et le beau portail en marbre.

Estepa

3.5★│Ⓛ Localité│Estepa

Une ville construite à flanc de coteau et coiffée par un balcon (Balcon de Andalucia) d'où vous pourrez bénéficier d'un ravissant panorama.

Estepa compte aujourd'hui 11·000 habitants. De l'époque de la domination arabe de la péninsule ibérique, la ville a conservé quelques ruines de son ancien château arabe et de son ancienne muraille (9e-12e siècle). Après le départ des Musulmans, le sommet (Balcon de Andalucia) fut bien vite rechristianisé par la construction d'une tour (Torre del Homenaje), d'une église et d'un couvent (Iglesia et Convento de Santa Clara).

Voici les lieux d'intérêt les plus importants de la ville:
• Torre de la Victoria (point de repère). Cette tour, emblème de la ville, est l'ancien clocher de l'église d'un couvent disparu.
• Convento de Santa Maria (à 250 m au sud-est). Admirez le sobre portail baroque de ce couvent.
• Iglesia de Santa Maria (à 220 m au sud-est). Après la reconquête de la ville au 14e siècle, cette église fut édifiée à l'emplacement de l'ancienne mosquée. Il faut toutefois noter que l'église arbore un style mudéjar, c'est-à-dire un style arabisant. Cette situation est bien normale car, contrairement à ce que l'on imagine parfois, après la Reconquête Catholique, la majeure partie des habitants ne partirent pas; ils durent "simplement" se convertir au christianisme, comme leurs ancêtres avaient du se convertir à l'islam six siècles plus tôt avec l'arrivée des Arabes. C'est ce qui explique que pendant longtemps après la Reconquête, la population conserva d'anciennes habitudes de la vie de tous les jours, tout comme les artisans qui conservèrent un style utilisé pendant des siècles.
• Iglesia del Carmen (à 160 m au nord). Église du 18e siècle. Admirez le portail, joyau du style baroque andalou décoré d'azulejos noirs.
• Palacio de los Marqueses de Cerverales (à 330 m à l'ouest). Ce palais du 18e siècle est le plus beau palais de la ville. Sur la façade, remarquez les colonnes torsadées et les balustrades décorées d'écussons.
• Torre del Homenaje (à 220 m au sud). Cette tour carrée fut édifiée au 14e siècle au centre de l'ancien château. Du château, il reste quelques ruines, notamment quelques tours et des parties de l'ancienne muraille.

Marchena

3.5★│Ⓛ Localité│Marchena

La ville natale de Pepe Marchena (1903-1976), célèbre chanteur espagnol de flamenco.

La ville, comptant environ 20·000 habitants, se trouve au cœur de la campagne dans une région nommée La Campiña. Voici les principaux lieux d'intérêt de la ville:
• Puerta de Morón (point de repère). Cette tour, érrigée sous domination arabe, abrite aujourd'hui l'office de tourisme ainsi qu'un petit musée.
• Arc de la Rosa (à 230 m au nord-ouest). L'un des anciennes portes d'entrée de la ville fortifiée. La porte en forme de fer à cheval est entourée de deux tours. Elle fut reconstruite au 15e siècle.
• Iglesia de San Augustin (à 270 m au sud-ouest).
• Iglesia de San Juan (à 340 m au nord-ouest). Cette église de style mudéjar (≡ style arabisant) est la plus belle église de la ville. Sa façade est toutefois assez sobre; remarquez les azulejos qui ornent son clocher. C'est surtout à l'intérieur que l'église révèle sa richesse. Remarquez notamment le retable (≡ paroi située derrière l'autel) du 16e siècle illustrant des scènes de la vie du Christ. La sacristie de l'église abrite un musée exposant des œuvres du peintre Francisco de Zurbarán.
• Iglesia de Santa Maria (à 500 m au nord). Cette église de style gothique-mudéjar se trouve à l'emplacement de l'ancienne médina (≡ partie ancienne d'une ville musulmane).
• Plaza Ducal (à 390 m au nord-est). Cette élégante place est l'ancienne cour d'honneur de l'ancien château ducal dont il reste quelques ruines.

Morón de la Frontera

3.5★│Ⓛ Localité│Morón de la Frontera

La ville d'un coq déplumé.

Cette ville tranquille de 27·000 habitants se déploie autour d'un son ancien château arabe. Pour les Espagnols, le nom de la ville est associé à une expression: "il est resté comme le coq de Morón, sans plumes et caquetant". Cette expression fait référence à un horrible percepteur des impôts, surnommé le Coq de Morón pour sa vantardise. Les paysans, révoltés contre toujours plus d'impôts, lui donnèrent une bonne raclée et le coq se retrouva sans plumes et caquetant... À bon entendeur... Uns statue d'un coq déplumé est aujourd'hui le symbole de la ville.

Voici les lieux d'intérêt majeurs de la ville:
• Iglesia de San Miguel (point de repère). Cette église mêle les styles gothique et néoclassique (extérieur) et baroque (intérieur).
• Ayuntamiento (à 250 m au nord-ouest). Cet hôtel de ville abrite un live (Actas Capitulares) considéré comme le plus vieux livre d'Andalousie et le troisième d'Espagne. Sur la facade de l'édifice, remarquez l'horloge ressemblant à l'horloge de la Puerta del Sol de Madrid, la célèbre horloge décomptant les secondes lors du passage d'une année à l'autre.
• Castillo Árabe (à 200 m au sud). Ce château arabe date de la période de la domination arabe sur la péninsule espagnole. Comme ce fut souvent le cas, le château fut bâti sur le sommet le plus haut de la ville, de façon à lui donner un avantage défensif évident. Du haut du château, vous aurez donc un ravissant point de vue sur la ville. Après le départ des Arabes, le château fut transformé en forteresse-palais par les ducs d'Osuna entre le 15e et le 16e siècle.
• Gallo de Morón (à 140 m au nord). La statue de ce coq sans plumes rappelle la révolte des paysans contre le toujours plus d'impôt. Un percepteur des impôts, qui se ventait d'être le seul coq du village, fut un jour tabassé par les paysans révoltés, lassés de payer trop d'impôts. Le coq était déplumé et ne chantait plus... Aujourd'hui, le coq déplumé est le symbole de la ville.
• Hospital de San Juan de Dios (à 80 m à l'ouest). Cet ancien hôpital devint un couvent au 15e siècle, soit le plus ancien édifice religieux de la ville. À l'intérieur, se trouve un retable du 19e siècle et une sculpture de en bois polychrome du 17e siècle représentant sainte Anne enseignant à lire à la Vierge. Depuis 1900, le couvent est devenu un centre d'enseignement.
• La Campañia (à 160 m à l'ouest). Cette église du 18e siècle, dont le nom officiel est Iglesia de San Ignacio de Loyola, recèle de nombreuses peintures flamandes.

Osuna

4.5★│Ⓛ Localité│Osuna

L'une des plus anciennes villes de la région.

Osuna, installé sur un promontoire et comptant aujourd'hui 17·000 habitants est l'une des plus anciennes villes de la région. Au 1er siècle avant JC, elle fut le dernier refuge de Pompée, un général romain ayant contribué à la conquête romaine de la péninsule ibérique, mais qui fut éliminé par César, son adversaire politique. Rappelons que la péninsule ibérique fut romaine (avec l'installation de la chrétienté), puis visigoth (barbares provenant de la Mer Noire), puis arabe, puis de nouveau chrétienne. C'est en 1240 que la ville fut délivrée des Arabes et qu'à partir de là qu'elle connut ses heures de gloire.

De son passé, la ville a conservé un patrimoine architectural remarquable, notamment:
• Colegiata de Nuestra Señora (point de repère). Cette imposante collégiale (≡ église d'un collège de chanoines) domine la ville du haut de son promontoire. L'édifice de style Renaissance date du 16e siècle. À l'intérieur, ne manquez pas le retable, la sacristie et les peintures de José de Ribera (1591-1652).
• Iglesia y Torre de la Merced (à 200 m au nord-est). Cette église se distingue surtout pour sa tour, une tour de style baroque.
• Monasterio de la Incarnación (à 100 m au nord). Un monastère fondé au 17e siècle par l'épouse du duc d'Osuna. Remarquez les soubassements de l'édifice orné d'azulejos de Séville.
• Palacio de los Cepeda (à 250 m au sud-ouest). Ancien palais (du 18e siècle) de la famille Cepeda. Aujourd'hui, il abrite le tribunal.
• Plaza Mayor (à 220 m à l'ouest). Comme souvent en Espagne, la place principale de la commune.
• Torre del Agua - Museo Arqueológico (à 150 m à l'ouest). Cette tour défensive du 12e siècle abrite un musée archéologique présentant notamment des objets romains retrouvées lors de fouilles dans la ville et les alentours.

Paradas

2.5★│Ⓛ Localité│Paradas

Une ancienne ville étape pour les voyageurs se rendant à Séville.

Bien que la ville fut officiellement fondée au 15e siècle, ses origines remontent à l'époque romaine. Son nom (Paradas) provient des "arrêts" que faisaient ici les caravanes des voyageurs qui se rendaient à Séville (à 45 km au nord-ouest).

Aujourd'hui, Paradas est une ville tranquille de 6800 habitants ne présentant pas d'intérêt touristique marqué en dehors de son élégant hôtel de ville (dessiné par Aníbal González, l’architecte de la Plaza de España de Séville) (à 100 m à l'ouest du point de repère) et de son église principale (Iglesia de San Eutropio) (point de repère). Cette église abrite une toile du célèbre peintre Le Greco (1541-1614), La Magdalena Penitente, une œuvre de grande valeur artistique. Rappelons que l'œuvre la plus connue du peintre est "L'Enterrement du Comte d'Orgaz" (exposée dans une église de Tolède), souvent considérée comme l'une des œuvres les plus importantes de l'art espagnol et un chef-d'œuvre de la peinture de la Renaissance.

Reserva Natural de La Lantejuela

2.5★│Ⓢ Spot│Réserve Naturelle de La Lantejuela

Petite réserve naturelle (amplitude d'environ 600 m) composée de lagunes.

Son étang, en eau toute l'année, abrite des espèces vulnérables, et attire de nombreux scientifiques et chercheurs du monde entier.