Coaraze

1,5★

Mairie

Ⓢ Spot │ Mairie

(1) Et ses cadrans solaires.

Si Coaraze est connu comme ˝le village du soleil˝, ce n'est pas seulement pour son ensoleillement exceptionnel, mais aussi pour ses nombreux cadrans solaires contemporains. Dans les années 1960, c'est un ancien maire du village qui a eu l'idée de faire réaliser douze cadrans solaires, véritables œuvres d'art, par douze artistes différents. Sur la façade de la mairie ne ratez pas le cadran de Jean Cocteau intitulé ˝Les Lézards˝ (en bas à gauche de la photo et de la façade).

1,5★

Place du Veloplat

Ⓢ Spot │ Place du Veloplat

(2) La plus ancienne place du village.

Cette place est la plus ancienne du village. Pendant longtemps elle fut la seule place publique. C'est ici qu'au Moyen-Âge, le parlement communal se tenait pour voter les décisions relatives à la vie de la commune. Participaient à ce parlement, les familles du village.

2,5★

Église Saint-Jean-Baptiste

Ⓢ Spot │ Église Saint-Jean-Baptiste

(3) Et ses 118 anges.

Une église se trouvait ici dès le 12e siècle, mais probablement un peu plus haut, sur la place du château. Celle-ci date du 14e siècle, et a peut-être été construite plus bas pour permettre d'agrandir le château (aujourd'hui disparu). À l'extérieur l'église est assez sobre. Il faut entrer pour contempler sa décoration datant du 18e siècle, et notamment ses 118 angelots polychromes, dans un style baroque niçois. En 1527, l'église, comme le village, est très endommagée par un terrible tremblement de terre. Comme l'indique une inscription en latin l'église sera ˝trois fois tombée et trois fois restaurée˝.

1,4★

Place de la Terrasse

Ⓢ Spot │ Place de la Terrasse

(4) Et ses cadrans solaires.

Cette terrasse fut créée au 12e siècle, grâce à l'édification du mur de soutènement de la place du château, juste au dessus. Sur le mur, vous pouvez admirer quatre cadrans solaires réalisés par quatre artistes différents. Une sculpture d'un enfant sauvage, réalisée en galets par les enfants du village, rend hommage à un résistant de Coaraze, Félix Giordan. Arrêté pour avoir caché des armes dans son moulin à huile, il fut ensuite fusillé par la Gestapo à l'âge de 29 ans.

1,6★

Place du Château

Ⓢ Spot │ Place du Château

(5) Son château disparu et son point de vue.

Aucune gravure ou peinture ne nous permettent de savoir à quoi pouvait bien ressembler exactement le château. Sa construction remontrait au 14e siècle, et sa destruction au 18e siècle, sur ordre de Louis XIV qui bataille contre le Duché de Savoie et de Nice, non encore rattaché à la France. Montez, non pas pour voir le château, mais pour voir la vue sur la vallée du Paillon qui descend jusqu'à Nice.

1,5★

Chapelle Bleue

Ⓢ Spot │ Chapelle Bleue

(101) Décorée de bleu par Ponce de Léon.

Il vous sera facile de trouver la Chapelle Bleue, car elle est également bleue à l'extérieur. Elle fut décorée en 1962 par le peintre Ponce de Léon. Ces fresques illustrent la Nativité, sur le mur de droite, et la crucifixion et la résurrection du Christ sur le mur de gauche. Elles sont exécutées dans un camaïeu de bleus qui lui a donné son surnom de ˝Chapelle Bleue˝, mais son nom officiel est ˝Chapelle du Gressier˝. Le Gressier est une plaque rocheuse sur laquelle les paysans du village faisaient sécher au soleil leurs récoltes de châtaignes, de figues et de haricots.

1,4★

Chapelle Saint-Sébastien

Ⓢ Spot │ Chapelle Saint-Sébastien

(102) Sur le chemin de Nice.

La Chapelle Saint-Sébastien, ornée de fresques du 16e siècle, borde l'ancien chemin muletier qui reliait le bourg à Nice.

2,7★

Musée Figas

Ⓢ Spot │ Musée Figas

(103) L'œuvre d'un peintre futuriste.

Le musée est dédié à Figas, peintre et graveur futuriste de Nice, né en 1935. Le musée expose environ 300 œuvres de l'artiste. C'est l'artiste lui-même qui a conçu son musée, pour lequel il consacre quinze années de sa vie. À ne pas manquer, la coupole de 60 m2 peinte par l'artiste, qui finalise l'ensemble de l'œuvre.

3,8★

Rocca Sparviera

Ⓢ Spot │ Rocca Sparviera

(104) Le village maudit.

Surplombant à près de 1·000 mètres d'altitude la vallée du Paillon, ce village fantôme a compté jusqu'à 350 habitants au Moyen-Âge. Le village fut abandonné au 18e siècle. Les ruines d'une cinquantaine de bâtisses, qui se confondent avec la roche, nous offrent aujourd'hui un excitant but de randonnée. Comptez une heure de marche pour l'ascension. Le chemin ne présente pas de danger particulier mais la dernière partie de l'ascension est rocailleuse et pentue. Il faut avoir de bonnes chaussures. Une fois sur place, l'impression est tout simplement magique. Mais attention, surtout si vous êtes avec des enfants, car l'endroit peut être dangereux: à-pics et chutes de pierres. Pour effrayer vos enfants, racontez-leur la légende des lieux. La reine Jeanne aurait maudit le village après qu'on lui a servi pour le dîner ses propres enfants assassinés...

Provence-Alpes-Côte d'Azur

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